À propos de Science et Fourchette

à propos.

Je m’appelle Annie Ferland, dtp-nutritionniste, docteure en pharmacie et fondatrice de Science et Fourchette. Avec une maîtrise en kinésiologie et plusieurs années d’expérience en recherche postdoctorale, j’ai plongé au cœur de la science pour mieux comprendre l’impact de l’alimentation sur la santé. Aujourd’hui, mon travail est de simplifier la science derrière chaque bouchée.

Allergique aux majuscules, adepte de tout ce qui est vraiment épicé, et convaincue que tout bon sandwich mérite sa dose de pickles, je vous invite à explorer mon univers où bien manger rime avec plaisir et santé.


Mon parcours en images

La science et la nutrition m’ont menée bien au-delà des salles de classe. Grâce à mes études, ma curiosité et une part de chance d’être au bon endroit au bon moment, j’ai eu la chance de voyager, d’apprendre dans des environnements inusités et de découvrir différentes façons d’aborder l’alimentation.

Un pot contenant des grains de café à côté d’articles scientifiques, illustrant l’importance du café dans les longues heures de recherche et d’étude.
Plongée dans la science, un article à la fois… toujours avec un café à portée de main. Mon amour pour la recherche n’a d’égal que ma passion pour un bon café, qui, avouons-le, a été un allié indispensable tout au long de ma maîtrise en kinésiologie et de mon doctorat en pharmacie à l’Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec.

De la kinésiologie à la nutrition du sport

Après mon baccalauréat en nutrition, j’ai poursuivi une maîtrise en kinésiologie pour devenir nutritionniste du sport, mais pas pour coacher des athlètes d’élite ! Mon objectif était d’aider ceux qui veulent bouger, mais qui n’ont pas toujours un accès inclusif à la salle de gym, que ce soit à cause de leur santé ou des standards de beauté. J’ai aussi étudié pour obtenir ma certification d’Exercice Physiologist de l‘American College of Sports Medicine… mais, euh, je n’ai jamais passé l’examen. Peut-être que c’était le premier signe que je suis une championne de la procrastination… ou simplement gratteuse (350$ US, ça fait mal au portefeuille quand on est étudiante)!

Photo des bureaux de l’American College of Sports Medicine à Indianapolis, où j’ai reçu un prix en nutrition sportive, bien que je n’aie jamais complété ma certification d’Exercise Physiologist.
Le plus près que je me suis rendue de mon diplôme d’Exercise Physiologist de l’ACSM… c’est ici, devant leurs bureaux à Indianapolis ! Mais ce voyage n’était pas en vain : j’y ai reçu un prix en argent pour mes études en nutrition sportive, remis par la légendaire Nancy Clark. Une belle reconnaissance qui, avouons-le, a un peu adouci mon syndrome de la procrastination académique !

Jouer au rat de laboratoire

En plus de mes études, j’ai parfois joué au … rat de laboratoire! J’ai pris des bouffées de nitro pour observer comment mes vaisseaux se dilataient, enchaîné des tests de VO2max pour mesurer ma capacité aérobie, je me suis même promenée quelques jours avec un tube nasogastrique pour être alimentée de manière artificielle… et j’en passe! C’était une façon pour moi de vivre l’expérience scientifique de l’intérieur et de vraiment saisir ce que ressentent les participants. Ces expériences m’ont permis de me rapprocher de ma philosophie de la nutrition : bienveillance, écoute et respect de chacun, dans toute sa réalité.

Moi, en train de courir dans un corridor dans le cadre d’une étude sur les effets de l’altitude, illustrant le rôle de cobaye que l’on joue parfois en recherche scientifique.
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour la science ? Me voilà en plein test, à faire des allers-retours dans un corridor du centre de recherche, sous l'œil attentif des chercheurs (qui, soit dit en passant, étaient aussi mes amis… et qui se payaient ma gueule en riant de mon accoutrement). Parce que parfois, la recherche, c'est aussi découvrir à quel point on est prêt à souffrir pour la rigueur scientifique !

Mon doctorat : tester, douter, analyser pour avoir un PhD

Au doctorat, j’étudiais en parallèle les effets métaboliques – pas toujours glorieux – des diètes populaires et l’impact des médicaments contre l’obésité (ceux qui ont servi de première mouture aux populaires d’aujourd’hui). Mon parcours au département de pharmacie de l’Université Laval était un peu… extra-terrestre : je n’étudiais pas pour devenir pharmacienne, mais pour approfondir la nutrition dans un environnement entièrement axé sur les sciences pharmaceutiques. Parce que la science évolue en repoussant les frontières… parfois même celles entre disciplines !

Moi, au camp de base de l’expédition scientifique Huayna Potosí en Bolivie, entourée de montagnes enneigées, dans le cadre d’une étude sur les effets de l’altitude sur la nutrition et la dépense énergétique.
La science ne connaît pas de limites… même pas celles de l’altitude ! Sur le Huayna Potosí, en Bolivie, j’ai participé à une expédition scientifique combinant recherche et aventure. Mon rôle ? Analyser l’impact de l’altitude sur l’alimentation et la dépense énergétique, tout en étant moi-même cobaye de l’expérience. Une occasion unique d’allier mes deux passions : la nutrition et l’exploration, avec en prime un décor à couper le souffle… littéralement !

Des voyages scientifiques et marquants

De Tromsø à Papeete, du Nunavik jusqu’en Bolivie, j’ai exploré des manières de manger qui vont au-delà des tendances et des croyances. Travailler dans ces lieux paradisiaques et avec des chercheurs hors normes m’a confirmé que l’alimentation est bien plus qu’une simple liste de nutriments : ce sont des traditions, un plaisir, une transmission. En traversant le globe, j’ai découvert l’importance de préserver sa culture culinaire et l’universalité du désir de bien manger.

Vue du sommet de la montagne Fjellheisen à Tromsø, Norvège, sous le soleil de minuit, où j’ai présenté mes recherches lors du International Congress on Circumpolar Health.
Imaginez un endroit où le soleil refuse de se coucher une partie de l'année, où la lumière baigne les montagnes et les fjords en pleine nuit. C’est dans ce décor unique au sommet du mont Fjellheisen à Tromsø, en Norvège, que j’ai eu la chance de partager mes recherches lors du International Congress on Circumpolar Health. Une immersion scientifique au-delà du cercle polaire, où la santé et la nutrition prennent une tout autre dimension dans les environnements extrêmes.

En laboratoire, pour comprendre avant de donner des conseils

Avant de parler de nutrition, il faut d’abord comprendre ses effets sur le corps humain. Mes années en recherche m’ont appris une chose essentielle : les tendances alimentaires vont et viennent, mais la science, elle, reste (même si la lire, c’est à peu près aussi agréable qu’avaler du sable… et qu’elle a un talent certain pour nous vider de notre jus de cerveau).

Visite du laboratoire du Dr Niels H. Secher à Copenhague, où j’ai participé à une étude sur le débit sanguin cérébral en réalisant des prélèvements sanguins à partir de l’artère fémorale.
La recherche nous mène parfois à des expériences inoubliables… et un peu hors de notre zone de confort ! Lors de ma visite au laboratoire du Dr Niels H. Secher à Copenhague, j’ai eu la chance d’assister mon collègue Dr Patrice Brassard dans son étude sur le débit sanguin cérébral. On m'a mis responsable de réaliser des prélèvements sanguins à partir de l’artère fémorale. Une expérience scientifique fascinante… et un peu sanguinaire !

Mon postdoctorat à Denver

Ces années en laboratoire m’ont appris à analyser la science avec rigueur et à toujours remettre en question les idées reçues.

Des défis, des découvertes, pour finalement fonder Science et Fourchette

Mais ce parcours, c’est aussi beaucoup de travail acharné, des journées motivantes, mais aussi un sacré lot de semaines difficiles en recherche, où les réponses n’étaient pas toujours évidentes. Chaque étape, chaque défi, chaque « couille dans le potage » a contribué à façonner ma vision de la nutrition : une approche fondée sur la science, bienveillante, accessible et avec une grosse dose de gros bon sens.