Compliqué le dindon? Vraiment pas! Emblème de nos tables du temps des Fêtes, elle intimide plus d’un par sa taille imposante. Pourtant, c’est si facile à préparer et cette recette en est la preuve!
Le dindon (particulièrement la poitrine) est une protéine santé si on la consomme sans la peau. Il est d’ailleurs préférable de la conserver lors de la cuisson puisqu’elle permet à la viande de ne pas se dessécher, en plus de lui donner de la saveur et de la tendreté. Rassurez-vous, cela ne modifiera en rien la teneur en matières grasses de la chair puisque le gras ne migre pas à l’intérieur de la viande. Ça, la science l’a bien démontré!
Pour éviter le cauchemar du dindon qui n’a pas encore fini de cuire quand on souhaiterait qu’il soit prêt, on se donne une marge de manoeuvre! Utilisez la table de cuisson et de préparation du dindon et ajoutez-y 1 heure. On n’aura qu’à le réserver au chaud dans un four à 77 °C (170 °F) jusqu’au service.
Pressé par le temps? On peut accélérer la préparation de l’huille à la vanille en faisant frémir l’huile d’olive à feu moyen pendant quelques minutes. On n’a qu’à y a jouter la vanille et le poivre, fermer le feu et laisser reposer 10 minutes.
Le thermomètre pour les aliments est notre meilleur allié lors de la cuisson d’un dindon entier farci. Le dindon est prêt lorsque la température interne de la poitrine atteint 77 °C (170 °F), celle des cuisses, 82 °C (180 °F) et celle de la farce 74 °C (165 °F). Laisser reposer la volaille 20 minutes avant de la découper.
Cette recette a été développée en collaboration avec le Dindon du Québec afin de vous faire découvrir différentes façon d’apprêter le dindon, une protéine santé élevée localement. Merci au Dindon du Québec de leur confiance et de soutenir Science & Fourchette dans sa mission de présenter gratuitement à sa communauté des contenus en nutrition indépendants, pertinents et crédibles.
Dieleman L et al. Chicken fat doesn’t migrate. New Engl J Med 1990;323(11):759.