tout savoir pour manger local plus souvent - Science et Fourchette
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tout savoir pour manger local plus souvent

Manger local est plus que jamais un mouvement de consommation qui prend tout son sens.

Plusieurs raisons peuvent nous pousser à nous approvisionner auprès de nos producteurs québécois. Ça peut être par souci environnemental, pour créer de l’emploi chez nous, comme moyen concret de soutenir l’industrie alimentaire, pour faire preuve de solidarité ou tout simplement pour le plaisir de consommer des aliments frais et de qualité.

Comme consommateur, on a le pouvoir de faire une place aux ingrédients québécois dans notre panier d’épicerie. C’est aussi un moyen de poser un nouveau regard sur notre alimentation et sur les produits que l’on consomme.


Au Québec, les fruits et légumes parcourent en moyenne entre 3500 et 5000 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette.

Règle générale, plus les aliments sont frais, plus ils seront nutritifs. Dès l’instant où l’on cueille les fruits et les légumes, c’est là où ils commenceront à perdre un peu de leurs nutriments.

Cela étant dit, l’impact de cette perte de nutriments sur la santé est négligeable. Ce qui est important, c’est d’en manger beaucoup. Idéalement une quantité équivalent à la moitié de son assiette à tous les repas.

DIMINUER LA DISTANCE ENTRE LA FERME ET L’ASSIETTE.

Il n’existe pas de définition officielle ni une distance maximale pour décrire ce qu’est « manger local ». Pour certains, ce sera de manger des aliments du Québec, alors que pour d’autres, ça peut vouloir dire acheter directement des producteurs québécois.

Par exemple, on peut choisir des huiles préparées au Québec, qui sont pressées à partir d’ingrédients locaux comme le canola, le tournesol, le lin, la caméline ou le chanvre. On peut aussi choisir de se tourner vers des huiles d’olive qui sont embouteillées au Québec par un artisan soucieux de la qualité du produit qu’il a à nous offrir.

C’est à nous d’en faire notre propre définition selon certaines valeurs qui nous définissent en tant que mangeur. Selon moi, dès qu’on fait l’effort d’acheter des aliments qui poussent sous notre climat ou pour diminuer la distance parcourue par nos aliments, on participe à ce mouvement.

 


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