
Chez nous, les brioches à la cannelle de grand-maman Marie-Jeanne sont légendaires. Quand grand-maman en préparait une batch, sa recette en donnait suffisamment pour couvrir une table entière. Et que dire de l’odeur de la pâte qui lève!
J’ai la chance d’avoir hérité de la recette écrite de la main de grand-maman. Puisqu’elle les a toujours cuisinés « au pif », il n’y avait pas de quantité précise de farine d’écrite dans sa recette. Mais après quelques tentatives et à l’aide de plusieurs observations que ma mère avait notées du vivant de ma grand-mère, j’ai réussi à obtenir la version que je crois la plus près de la sienne.
Cette recette donne BEAUCOUP de brioches, comme les recettes dans le temps. Pour vous dire, je fais cuire ma pâte dans une rôtissoire à dinde et cette recette est la moitié de la recette originale (mais ça se congèle super bien!). Lorsque j’ai standardisé la recette, j’ai décidé de conserver cet aspect de la tradition. Alors on en fait ou on n’en fait pas!
Si vous avez un batteur sur socle muni d’un crochet pétrisseur, il est possible de l’utiliser pour préparer la pâte à brioche. Toutefois, puisque c’est une très grosse recette (dans le temps, ils en faisaient pour la famille au complet), il sera préférable de faire les derniers ajouts de farine en terminant de pétrir sur une surface de travail.
Pour savoir si la pâte a suffisamment levée, on n’a qu’à appliquer une légère pression dans la pâte avec le bout d’un doigt. Si notre empreinte reste bien enfoncée, les brioches sont prêtes à être mis au four!